La Santé Mentale, grande cause nationale, est un sujet qui nous concerne tous.
« À l’échelle mondiale, un jeune âgé de 10 à 19 ans sur sept souffre d’un trouble mental, ce qui représente 15 % de la charge mondiale de morbidité dans cette tranche d’âge.
La dépression, l’anxiété et les troubles du comportement sont parmi les principales causes de morbidité et de handicap chez les adolescents.
Le suicide est la troisième cause de décès chez les 15-29 ans.
Lorsque les troubles mentaux ne sont pas pris en charge à l’adolescence, les conséquences se font sentir jusqu’à l’âge adulte, ce qui nuit à la santé physique et mentale et limite la possibilité de mener une vie épanouissante. » OMS.
L’adolescence est une période cruciale pour l’adoption d’habitudes sociales et émotionnelles importantes pour le bien-être mental. Il s’agit notamment pour les adolescents d’adopter des rythmes de sommeil sains, d’avoir une activité physique régulière, de développer leurs capacités d’adaptation, et d’apprendre à résoudre des problèmes, à nouer des relations interpersonnelles et à gérer leurs émotions. Un environnement protecteur et favorable au sein de la famille, à l’école et dans la communauté en général joue également un rôle.
Le territoire jouie d’une offre accès sur la santé mentale des jeunes riche, cependant le manque de lisibilité de l’offre et de coordination accroit les risques d’aggaravation des problèmatiques de santé mentale car on ne parvient pas à trouver le bon interlocuteur. Après un premer travail dans l’ancien CLS notamment sur la gradation de l’offre, l’approfondissement parait nécessaire notamment sur l’articulation des dispostifs de niveau 2 et 3.
Coordonner les professionnels dans la structuration du parcours (prévention, prise en charge) en santé mentale des jeunes
Sur la base d’un travail déjà engagé, un état des lieux des ressources territoriales va être réalisé. Cet état des lieux permettra de faire émerger les manques sur le territoire.
Un travail de gradation de l’offre a été effectué et sera poursuivi pour assurer une bonne articulation des dispositifs existants.
Rappel :
- Niveau 1 : établissements scolaires, les missions locales, les centres sociaux culturels permettant un premier repérage des jeunes en difficultés et une orientation vers le dispositif adapté. Cela nécessite une bonne connaissance de l’offre du territoire, un répertoire s’avère donc nécessaire pour aider les professionnels dans cette mission.
- Niveau 2 : PAEJ, offre d’écoute pour les jeunes
- Niveau 3 : MDA
- Niveau 4 : Hop ADO et EPSAN, offre de prise en charge globale et incluant le médical (pédopsychiatrie).
Rendre lisible l’offre en santé mentale des jeunes pour les acteurs
Un annuaire des ressources sera établi suite à l’état des lieux à destination des professionnels (Médicaux, CSC, Mission Locale…).
Mettre en place une journée d’échange inter professionnel pour répondre aux questions des professionnels recevant des jeunes.
Prévenir les problèmes de santé mentale des jeunes
Un travail sur les compétences psychosociales sera effectué avec les primaires (CAAPS), sur les collègiens (GBG de CIRDD) et pour les lycéens (VERANO par le CSAPA).
Le lycée Adrien Zeller de Bouxwiller proposera un espace de ressource : salle snozelen, pour les élèves ayant des besoins spécifiques (phobie, décrochage, troubles du spectre autistique).
La formation des professionnels d’encadrement au PSSM permettra également un meilleur repérage précoce : Assistants d’éducation, CPE.
L’organisation de session de sensibilisation des professeurs sera à travailler avec les collèges et lycées lors de la pré rentrée pour répondre à leurs interrogations et les outiller pour répondre aux besoins des jeunes.
L’organisation de ciné débat pour les élèves avec le CNASM autour des problématiques de santé mentale permettra de faire réfléchir les élèves sur leur propre situation.
Une collaboration avec l’IFSI pourra être envisagée dans le cadre du module de santé publique, pour réaliser une sensibilisation par les paires. Ce temps permettra également de sensibiliser et responsabiliser les futurs soignants, sur la santé mentale des patients mais aussi leur propre santé mentale.
