La santé mentale est déclarée comme cause nationale pour l’année 2025, avec quatre objectifs :
- La déstigmatisation, afin de changer le regard des Français sur les troubles psychiques et les troubles mentaux,
- Le développement de la prévention et du repérage précoce, par la sensibilisation et la formation dans toutes les sphères de la société,
- L’amélioration de l’accès aux soins partout sur le territoire français, par la gradation des parcours, le développement des nouveaux métiers de la santé mentale en veillant aux soins des personnes les plus fragiles et présentant les troubles les plus complexes. Michel Barnier a notamment annoncé vouloir doubler d’ici à trois ans le nombre de maisons des adolescents, qui sont actuellement 125 sur le territoire national,
- L’accompagnement des personnes concernées dans toutes les dimensions de leur vie quotidienne, comme la formation, l’emploi, le logement, l’accès aux loisirs, etc.
Sur le territoire, le diagnostic local de santé a mis en avant une hausse significative des troubles psycho-affectifs, c’est la cause de morbidité avec la plus forte croissance entre 2013 et 2017.
Les habitants présents aux réunions publiques ont exprimé un manque d’accessibilité à une offre insuffisante en santé mentale, et le manque de lisibilité et de centralisation des informations.
La santé mentale est un sujet dont on parle de plus en plus mais qui reste cependant un sujet de stigmatisation. Afin de permettre une meilleure prise en charge et surtout un meilleur dépistage, le contrat local de santé en lien avec les partenaires du territoire œuvrera sur la déstigmatisation de la santé mentale.
L’action visera :
- Les publics précaires, qui sont souvent inatteignables et pourtant ont des besoins prégnants
- Les entreprises où les adultes passent beaucoup de temps et où on peut toucher l’ensemble des catégories socio professionnelles.
- Le grand public, la santé mentale est l’affaire de tout le monde.
Informer les publics précaires sur la santé mentale
Les publics précaires sont présents sur les distributions des associations caritatives, épiceries solidaires, restau du cœur. Les formations en santé mentale et l’information sur l’offre du territoire des bénévoles des associations, qui établissent un lien avec les usagers, permettrait de repérer les habitants ayant besoin d’accompagnement mais également de les orienter vers le soin.
Sensibiliser les dirigeants des entreprises du territoire aux problèmes de santé mentale
Un état des lieux des entreprises du territoire au regard du nombre d’arrêt maladie sera effectué en partenariat avec la CPAM du Bas-Rhin. Cet état des lieux permettra de cibler les entreprises pour lesquelles les taux d’arrêt sont élevés pour sensibiliser les directions d’entreprises à la santé mentale, les échanges permettront également de faire émerger les problématiques de santé en entreprises.
Une collaboration avec France Travail et le Mission Locale permettra également de proposer aux chercheurs d’emplois la formation PSSM afin de les sensibiliser à la santé mentale et d’en faire des sentinelles dans leurs futures entreprises.
Les temps de formation permettront également d’informer sur les lieux ressources en matière de santé mentale existants sur le territoire et autour.
Sensibiliser le grand public sur la santé mentale Une collaboration avec le CLSM et le PTSM, sera mise en place afin de travailler collectivement sur l’expansion du programme d’action par les partenaires sur l’ensemble du territoire. Le CLSM est le lieu de rencontre de l’ensemble des acteurs, il ne sera pas étendu mais servira de levier à l’expansion des actions. La semaine d’information en santé mentale sera mise en place à Saverne. Les partenaires pourront imaginer des actions sur l’ensemble du territoire en dehors de ce temps fort.
