« La vie affective et sexuelle des jeunes est sujet majeur. En France, l’éducation à la sexualité a été rendue obligatoire à l’école en 2001, à raison de trois séances annuelles pendant toute la scolarité de l’élève. Mais toutes les enquêtes, à commencer par le rapport de 2021 émanant de l’inspection générale de l’éducation du sport et de la recherche, montrent que cette obligation n’est pas respectée. Pourtant, les jeunes sont en demande de cette éducation. Vouloir les en « protéger », en particulier à l’école, c’est souvent les laisser seuls avec leurs questionnements, sachant par exemple qu’ils et elles seront exposés à des images pornographiques sur un téléphone portable avant l’âge de 10 ans. Il est indispensable de les accompagner. Ce sont près d’un tiers des adolescents (30 %) qui ont déclaré n’avoir utilisé ni préservatif ni pilule contraceptive lors de leur dernier rapport sexuel, d’après un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé. Toujours d’après l’OMS, plus d’une femme sur quatre a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire. Ces constats imposent la nécessité d’agir en faveur d’une véritable mise en place de l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle pour toutes et tous. » source CESE
Au niveau départementale, et en plus des obligations règelmentaires, un partenariat entre l’ARS, Education Nationale et la CeA permet la mise en œuvre d’interventions dans les classes de 3ème.
Au niveau local, de nombreux enjeux sont à prendre en considération : Une faible mobilité et un isolement des jeunes Des Difficultés d’accès à une information de qualité concernant la vie affective et sexuelle.
L’education nationale met en place le dispositif EVARS au sein des établissements scolaires, l’enjeu va etre de soutenir cette action mais sur le volet parentalité et dans l’envrionnement familiale.
Orienter les jeunes pour qu’ils trouvent les interlocuteurs adaptés pour leurs questions liées à la santé sexuelle
Mettre en place un groupe de travail parentalité en lien avec les CTG pour recenser les besoins et définir un programme d’action. Recenser les acteurs du territoire et créer une communication OU diffuser une communication existante. Collaborer avec les établissements scolaires autour du projet EVARS pour connaitre les actions menées et etre en cohérence avec celles-ci mais aussi pour travail sur les besoins émanant et compléter l’offre.
Aider à faire le tri dans les différentes informations liées à la santé sexuelle véhiculés sur les réseaux sociaux, médias, familles…
Mettre en place une campagne d’action visant à favoriser le bon usage des écrans et d’identifier les sources dont les informations sont vérifiées en lien avec les CSC, les CPTS, les établissements scolaires, le TER et les CTG.
Soutenir les parents dans l’accompagnement des conduites à risque liées à la santé sexuelle En lien avec les dispositifs existants (CTG, TER, EVARS..), mettre en place un cycle d’atelier parents sur les échanges et le lien de confiance autour des sujets de sexualité (comment aborder le sujet par exemple), d’apporter les informations sur les lieux de ressources, sur IST mais aussi la vaccination (HPV).
